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Après l’envoi de son « Terminator » hybride du nom de Numéro 13, la société Fleur Technologie détient le monde entre ses griffes. L’IA se propage à tous les autres robots ! Mais Yan et ses complices n’ont pas dit le dernier mot. En combinant leur particularité, ils ont encore une chance de vaincre ce monstre, afin d’annihiler tous les autres !
Un dernier tome explosif et toujours graphiquement phénoménal, où les masques tombent un à un, pour nos « héros » !!
À retrouver depuis le 4 septembre 24 aux Éditions Glénat Manga !! (+14)
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Le décor :
Une lumière dans une pièce sombre ….
La fillette de 10 ans comprend que c’est l’heure du réveil. Elle se précipite sur sa mère, afin de la secouer pour accélérer le rythme de la matinée. Celle-ci est un peu désapointée mais, après s’être faite traiter de “vieille mère”, et d’avoir échanger quelques mots doux avec sa fille, du type : “Allez dégage.”, tout le monde se met au travail.
D’abord, lavage de dents ensemble devant l’unique lavabo. Puis, étirements. L’entrainement commence par du gainage. Côte à côte, mère et fille exécutent des mouvements d’une précision chirurgicale. Dans le calme absolu, et dans un ensemble parfait. Mais, tout à coup, mère balance un high kick, afin de surprendre la jeune fille. C’est seulement pour son bien. Elle doit être prête à d’éventuels rebondissements dans un combat. Tout en se battant, elles se taquinent, malgré l’harmonie de l’ensemble.C’est une table brisée par la gamine, qui clôture le combat acharné entre les deux protagonistes. La jeune fille a acquis une telle force. Même sa génitrice n’en revient pas !
Un peu plus tard, pendant que maman prépare le diner, la gamine se pose des questions sur la série qu’elle regarde à la télévision. Pourquoi donc les super-héros portent-ils des masques ??? Après la réponse de mère, elles se mettent à table…. dans cette petite maison, au milieu d’un hangar éclairée seulement par des rampes de lampes. Le tout, derrière des vitres blindées. Une porte fermée à clé, dans un sous-sol de laboratoire !!!!
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Le point sur le manga :
La trilogie se termine, aussi incoercible qu’un champignon atomique, aussi magistral que l’Opéra dont est inspiré le scénario. D’un côté, Sheng Chang orchestre un combat final, finement réfléchi par nos trois associés aux pouvoirs uniques. Une combinaison exploitant des portails spatio-temporels, une synchronicité et la force de notre super-héroïne Yan ! De l’autre, il nous dévoile toute l’histoire de la protagoniste principale. Tout en insérant une note traditionnelle, avec le secret du fameux bracelet de jade !
Un style plus qu’innovant, mixant les genres. Menés par acte, pour coller au style, signant la ligne conductrice pour une excellente trilogie avant-gardiste.
À ce niveau d’expérimentation, le terme seinen n’a plus du tout sa place pour catégoriser cette œuvre éblouissante de créativité : les échanges toujours un brin désopilant, tranchant avec l’affect des personnages. Des graphismes survoltés, d’une puissance visuelle inégalée ! Trois tomes seulement, dont l’édition soignée et particulièrement superbe avec chaque tome en couleurs vitaminées aux Éditions Glénat.
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La conclusion :
Si vous aviez raté les deux premiers tomes, cliquez dessus >> TOME 1 TOME 2
Toute la dualité du récit, que ce soit scénaristiquement ou graphiquement parlant, fait de YAN, une œuvre unique en son genre. Le mangaka parvient à conserver cet esprit traditionnel, culturel, familial, en le mixant à des références pop, plongé dans la science-fiction ! Une trilogie inoubliable qui brille dans la collection Glénat Manga par son récit atypique, imprévisible et par ses illustrations nouvelle génération ! Et que dire de tous les bonus de fin de lecture : plusieurs confessions de l’auteur. Des crayonnés… C’est la cerise sur le gâteau ! Coup de cœur collector !
