Stella Cole, Omah Lay, Kenny Garrett et Jungle ont enchanté le Nice Jazz Fest

La première soirée du Nice Jazz Fest s’est achevée avec le rap tonitruant de Nas. La deuxième, elle, a débuté tout en douceur et en beauté avec la jeune chanteuse de jazz américaine Stella Cole. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a connu un parcours exceptionnel. Grande admiratrice de Judy Garland et Barbra Streisand et passionnée par le Great American Songbook, elle s’est mise, en 2020, pendant le Covid, à partager ses performances vocales sur TikTok. Elle rencontre assez vite un beau succès si bien qu’elle compte désormais plus de 800 000 abonnés. Inscrite à l’université , elle en sort diplômée il y a trois ans. A new York, où elle est maintenant installée, sa notoriété grandit de plus en plus. A la fin du mois sortira son premier album, dont le public du Nice Jazz Fest a eu l’immense privilège d’entendre quelques extraits au Théâtre de Verdure. Chaleureuse, souriante, Stella Cole était visiblement très heureuse d’être sur la Côte d’Azur et de participer à son premier grand festival de jazz. Elle a conquis les coeurs du public qui lui a réservé un bel accueil.

Peu avant le concert du cubain Alfredo Rodriguez, Stella Cole est remontée sur scène pour recevoir le Trophée Ferret, qui récompense chaque année un grand talent du Jazz. En le lui remettant, l’humoriste Gad Elmaleh a plaisanté en disant qu’elle ignorait très probablement qui il était. Ce qui est sûr, c’est que le public du Théâtre de Verdure, lui, le connaissait très bien et était ravi de le voir.

 

La soirée s’est ensuite poursuivie au Théâtre de Verdure avec les concerts d’Alfredo Rodriguez et du célèbre saxophoniste américain Kanny Garrett.

Sur la scène Masséna, l’ambiance est montée progressivement tout au long de la soirée pour finir en apothéose grâce au superbe show du groupe Jungle.

La première partie était assurée par le chanteur et multi instrumentiste néo-zélandais Jordan Rakei. A 21h15, l’ambiance est montée d’un cran avec le chanteur nigérian Omah Lay. Depuis qu’il a sorti son premier EP en 2020, son succès ne cesse de grandir. Parmi le public de la scène Masséna, certains spectateurs le connaissaient et reprenaient même avec lui quelques-unes de ses chansons, mais la plupart étaient venus, sûrement curieux de découvrir un artiste. Avec son énergie et ses morceaux aux rythmes entraînants, il a emporté l’adhésion de tous.

A 23h, la foule était de plus en plus nombreuse pour applaudir le groupe anglais Jungle. Tom McFarland, Joshua Lloyd-Watson et leurs comparses étaient déjà venus au Nice Jazz Festival, il y a quelques années. Aussi, sans doute que parmi les spectateurs de la scène Masséna, beaucoup ne les voyaient pas pour la première fois. Depuis leur premier album, le duo de Jungle s’est étoffé. Leur musique, mélange de disco, pop, funk et hip-hop, gagne en intensité en concert. Mercredi soir, au Nice Jazz Fest, ils ont enchaîné les morceaux, faisant se déhancher le public jusqu’à minuit et demie.

Rendez-vous ce soir au Nice Jazz Fest avec notamment Julien Granel et le groupe Phoenix.

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