La nécropole nationale des prisonniers de guerre 1914-1918 de Sarrebourg, a été visitée Lundi 20 Mars 2017 par Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire .
À hauteur de ville, route de Verdun, le cimetière créée en 1922 et inaugurée officiellement en 1926 est l’unique nécropole en France réservée aux prisonniers de guerre français morts au cours de leur captivité en Allemagne.
13 319, c ‘est le nombre de soldats identifiés en tombes individuelles. Dans deux ossuaires reposent le corps de combattants inconnus.
Dans le but d’honorer la mémoire des Français morts pour la patrie, d’embellir et de valoriser le site, l’Office national des anciens combattants et de la mémoire (Onac) a lancé en Février une totale rénovation de la nécropole subissant les signes du temps.
Une totale restauration
Le coût des travaux, entièrement financé par le ministère de la Défense s’élève à 1,8 millions d’euros.
Les 15 112 m² de la nécropole seront pendant l’espace d’un an, l’objet d’un important chantier : nettoyage du site, remplacement des plaques et des emblèmes, avec une attention particulière pour les travaux de paysage.
Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État aux anciens combattants a pu constater l’évolution des travaux lors de sa visite officielle sur le site. Ce chantier entre dans le cadre du programme pluriannuel de rénovation et de mise en valeur des nécropoles nationales 2011-2018.
Le résultat des réalisations des entreprises locales sera appréciable dans quelques mois.
Un peu d’histoire
L’emplacement du cimetière n’est pas dû au hasard. Le 20 août l9l4,le 36e R.A- (8e Armée) était en position aux limites du bois «Herrenwald » et avait reçu pour mission de protéger la retraite des 1ère et 2e Armées.
Les Bavaroiss déclenchèrent un véritable feu d’enfer avec leur pièces lourdes et le régiment fut anéanti. Son sacrifice avait permis toutefois le retrait de l’armée.
Le monument taillé dans le granit est l’œuvre d’un sculpteur de renom : Freddy STOLL
Il représente un homme entièrement dépouillé de ses vêtements, affalée a genoux, visage vers le ciel en un geste de prière, La main droite enserre un glaive brisé, symbole du prisonnier vaincu.
Chaque année, ce haut lieu fait l’objet d’une grande vénération le 11 novembre. Les personnalités civiles et militaires entourent les anciens combattants dans le souvenir de ceux qui ont donné leur vie loin de leur pays.
« Ceux qui pieusement sont morts pour la Patrie ont droit que sur leur tombe la foule vienne et prie»
Extrait des archives du souvenir français