Samuel Le Bihan dans le rôle du navigateur Yves Parlier dans “Seul” bientôt sur France 2

Depuis quelques jours, France 2 diffuse la bande-annonce de Seul, un téléfilm réalisé par Pierre Isoard, racontant l’exploit du navigateur Yves Parlier, qui, au cours de l’édition 2000 du Vendée Globe , a dû faire face à de dures épreuves puisqu’il a cassé le mât de son bateau. Alors que d’autres auraient sûrement abandonné, il a fait preuve de courage et de détermination : il a réparé son bateau et est parvenu à terminer la course. Le téléfilm s’appuie sur le récit autobiographique du célèbre navigateur, Robinson des mers, publié chez Robert Laffont. C’est Samuel Le Bihan qui l’interprète. Habitué aux paysages de montagne dans la série Alex Hugo, l’acteur s’est lancé un nouveau défi avec ce rôle. Seul était en compétition au dernier Festival de Télévision de Monte-Carlo. Nous avons eu l’occasion de rencontrer Samuel Le Bihan au Grimaldi Forum.

France Net Infos : Seul va prochainement être diffusé sur France 2. Après Alex Hugo, vous retrouvez le réalisateur Pierre Isoard. Comment ce projet est-il né ?

Samuel Le Bihan : Avec Pierre, on avait lu le livre d’Yves Parlier. Ca nous faisait un peu rêver mais on n’y croyait pas.  C’est grâce au succès d’Alex Hugo qu’on a pu aller voir France Télévisions pour leur dire qu’on voulait faire cette histoire. Au début, ils n’y ont pas cru. Ils nous ont dit d’écrire le scénario et qu’après ils verraient. On l’a fait puis on a trouvé des moyens de financement, un bateau en Belgique, des sponsors. Tout s’est construit progressivement. Il faut savoir que les films qui se tournent sur l’eau sont ceux qui coûtent le plus cher. Ca implique une logistique. On a eu l’idée de partir en micro-équipe sur le bateau, à l’aventure, en ramenant les images qu’on pouvait ramener. On avait le risque de casser la caméra, la faire tomber dans l’eau, de blesser quelqu’un…On n’avait pas de plan B en studio. On n’avait pas d’argent pour des effets spéciaux. Il fallait donc tout faire en vrai ! Toutes les scènes étaient un défi. On se demandait toujours si on allait y arriver. C’était complètement fou ! On était dix sur un bateau fait pour deux personnes maximum. J’ai eu le mal de mer. Tout a été complexe !

France Net Infos : C’était donc un véritable défi pour vous !

Samuel Le Bihan : C’était extrêmement épuisant. Il fallait que je perde dix kilos. J’étais dans une sorte d’exercice solitaire. Il y avait un régime alimentaire, cet épuisement du corps. On dormait peu. Soit j’allais en mer, soit je lisais des bouquins sur la voile. Je faisais des noeuds de marin tous les jours. Je connaissais le scénario par coeur, les dialogues de tout le monde pour être capable de m’adapter à toutes les situations. J’ai fait tout ce qui me permettait de me rapprocher le plus possible du personnage.

France Net Infos : Aviez-vous une certaine expérience de la voile ?

Samuel Le Bihan : Je viens d’une famille de marins. Mon père et mon grand-père étaient des marins-pêcheurs à la voile. Quand j’étais adolescent, mon père m’a appris la voile. Il m’est arrivé de partir plusieurs jours sur un bateau, plutôt dans la rade de Brest. Je connaissais donc le fonctionnement de base d’un bateau. Pierre aussi s’y connaissait un peu. On n’est pas des grands marins mais on est passionnés !

France Net Infos : Le film montre le courage extraordinaire d’Yves Parlier…

Samuel Le Bihan : On ne voulait pas faire un film sur la voile mais sur le courage. C’était un prétexte pour raconter le courage d’un homme. Ce qui nous intéressait, c’était sa détermination, sa capacité à surmonter les difficultés et à trouver sans cesse des solutions. C’est cet esprit-là qui nous a séduits et qu’on a eu envie de raconter.

France Net Infos : Vous avez dit tout à l’heure que c’est grâce au succès d’Alex Hugo que vous avez pu monter ce projet et que l’on vous a fait confiance…

Samuel Le Bihan : Je dois beaucoup à Alex Hugo ! En plus, c’est un personnage qui est en accord avec mes valeurs. Il me raconte un peu ou peut-être qu’il a modifié des choses en moi. On ne va pas l’arrêter parce qu’on arrive à se renouveler et à surprendre. Tant qu’on pourra donner de la qualité, ça vaudra la peine de continuer. Mais c’est important aussi de proposer d’autres choses. Il faut prendre ce risque.

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