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La littérature contemporaine nous réserve parfois bien des surprises. De jeunes auteurs connaissent le succès dés leur premier roman et de vieilles gloires de l’écrit sombrent dans la facilité. C’est le cas, notamment, de Double identité du grand maître Didier Van Cauwelaert ; un roman pseudo écolo à la sauce « James Bond ».
Une histoire proche d’un film à grand spectacle
Stephen Lutz, un agent secret américain se prend pour un botaniste célèbre depuis un accident. Au décès dudit botaniste, il persuade sa veuve de partir avec lui enquêter en Équateur pour lutter contre les agissements de certaines sociétés fabriquant des cosmétiques. Des aventures mouvementées « à la James Bond » vont arriver à nos deux héros qui, bien entendu, tombent amoureux l’un de l’autre dans le feu de l’action.
Ce que j’en pense
Que dire de ce roman ? Dans la quasi-totalité des milieux littéraires, cet ouvrage a beaucoup surpris. Si les fans de l’auteur ont salué ce nouvel écrit par passion pour leur idole, les autres sont des plus sceptiques. M. Van Cauwelaert serait-il en panne d’inspiration, ou aurait-il sous-traité la rédaction de ce roman ? Pour ma part, en lisant « Double Identité », je n’ai remarqué qu’un récit chaotique mélangeant plusieurs thèmes, une intrigue invraisemblable sans beaucoup de rythme, des personnages trop caricaturaux et des dialogues souvent dignes d’un débutant. A conseiller seulement aux inconditionnels de l’auteur … ou en fin de soirée, après une dizaine de cocktails bien tassés !
