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La suite d’Ophélia et le Kraken, une BD jeunesse basée sur l’écologie, et la sauvegarde des espèces en danger.
Ophélia et ses amis réussissent à sauver le bébé kraken des griffes du directeur de l’aquarium. Malheureusement, la maman Kraken est capturée et se retrouve prisonnière de son bassin minuscule. L’aquarium l’exhibe comme monstre des mers, mais, ne sait pas encore que le Kraken n’est pas le seul animal considéré comme une bête de foire !
À retrouver aux Éditions Jungle depuis le 29 Août 24 ! (+7)
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Le décor :
Mer de Norvège …
Une mouette se laisse tranquillement porter par le flot agité. Quand soudain, un tentacule s’enroule autour d’elle et l’emporte dans les profondeurs abyssales. Au loin, on observe l’ancienne station pétrolière abandonnée.
Un peu plus loin sur la plage, on retrouve Ophélia et son ami le pêcheur Bernard. Tout d’eux s’occupent tant bien que mal du petit rescapé, en le nourrissant de la dernière pêche. Quelques moules feront l’affaire pour son repas, en attendant de trouver une solution pour libérer sa mère, enfermée et exhibée à l’aquarium de Saltvik.
Le pauvre petit animal ne peut se nourrir sans sa génitrice. Comme sa maman, ne peut vivre éternellement dans un aquarium ridiculement petit pour sa taille, et séparée de sa progéniture. Ophélia lui rend visite chaque jour afin de la maintenir en vie, en lui ramenant une des écailles de son bébé. Cela a tendance à la « ranimer » de son chagrin et de son enfermement.
Mais, l’idée émerge depuis longtemps dans l’esprit de la jeune fille. Et, une tempête approchant, ce sera l’occasion idéale d’essayer de la libérer pour quelle retrouve sa liberté …
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Le point sur la BD :
On aime cet Ophélia et le Kraken, et ce dévouement que la protagoniste principale entreprend pour sauver des espèces non protégées. Certes fantastiques, mais qui sait ce qu’il se passe dans les abysses de nos océans !!! Hans Jorgen Sandnes met l’accent sur cet activisme écologique, avec son scénario nous proposant des créatures marines légendaires. Avec ces illustrations aux couleurs de la nature.
Il faut dire qu’en Norvège, c’est un sujet sensible, avec l’actuel parlement qui vient d’autoriser la prospection minière dans l’Océan Arctique. (limitrophe de la Mer de Norvège)
De quoi réveiller toutes sortes de monstres inconnus avec 5450 m de profondeur, et d’imaginer le scénario que l’auteur nous propose, en nous rappelant l’importance de telles espèces pour notre environnement. Mais aussi, celles qu’on utilise actuellement dans nos propres aquariums, qui dépérissent dans des « bocaux » juste assez grands pour des crevettes . Il remet l’animal au centre de l’attention, avec les sentiments de cette gamine et de ce pêcheur. Bien que l’action soit situé à Saltvik, une municipalité de l’Islande, on parle bien de la mer que doit voir Hans Jorgen depuis chez lui ! Et ce format “comics”, soft cover aux Éditions Jungle est parfait :)
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La conclusion :
Si vous avez raté le premier tome : Ophélia et les Abysses, cliquez dessus !
Dans la jungle des BD jeunesse, Ophélia et le Kraken se démarque par cette naïveté poétique que l’auteur norvégien transforme en combat pour l’environnement. Ce second tome, aux Éditions Jungle, fait prendre conscience aux jeunes lecteurs de la souffrance engendrée par des animaux contraints d’oublier leur comportement naturel dans des aquariums confinés. Un point important pour notre réalité et notre avenir proche. Et une série à adapter en dessin animé pour commencer la journée en mode “je sauverais le monde !”
