Le Nice Jazz Fest a commencé

Le Nice Jazz Festival nouvelle formule – baptisé désormais Nice Jazz Fest – était attendu avec une certaine impatience. Déjà, parce qu’en raison des Jeux Olympiques et du Tour de France il était repoussé au mois d’août mais aussi et peut-être même surtout parce que de nombreuses modifications avaient été annoncées de la part de Graig Monetti, l’adjoint au maire de Nice délégué à l’événementiel : une jauge augmentée, un service restauration amélioré et agrandi, un espace enfants, des animations. Voilà de quoi susciter la curiosité !

Mardi soir, nous avons donc assisté à la première soirée du Nice Jazz Fest. L’entrée ne se fait plus sur la Place Masséna mais sur la Promenade des Anglais, non loin du manège. Effectivement, les foodtrucks et autres stands sont nombreux. Du côté du kiosque à musique, le grand espace vip des éditions précédentes a laissé la place à des animations, un espace pour les enfants, un restaurant, un terrain de pétanque et même à une petite scène. Il faut reconnaître qu’il est agréable de flâner dans cet espace réservé autrefois à des privilégiés.

Et les concerts ? Le festival a changé de nom mais a conservé l’idée de proposer six concerts sur deux scènes. Il faut bien reconnaître que la plupart des spectateurs ne connaissaient pas tous les artistes à l’affiche de cette première soirée. Beaucoup étaient venus pour Dabeull et son ambiance des années 70-80 et pour le rappeur américain Nas venu fêter à Nice le trentième anniversaire de son album “Illmatic”.

Le théâtre de verdure a réservé de belles surprises et a offert de très bons moments hier soir. C’est la musique élégante teintée de jazz et de pop de Louis Matute qui a ouvert cette édition. A 21h, la foule s’est faite de plus en plus dense pour Thee Sacred Souls. Le chanteur Josh Lane et ses musiciens ont conquis le public dès les premières notes. La musique de Thee Sacred Souls est un mélange de soul des années 60, de groove et de R&B du début des années 70. Pas étonnant qu’ils aient signé chez le mythique label Daptone. La soirée s’est ensuite terminée avec Isaiah Collier & The chosen few. Ils n’avaient pas la meilleure des positions puisqu’ils ont remplacé Mulatu Astatke initialement prévu mais ils ont su créer la surprise et emballer le public.

Côté scène Masséna, en première partie, nous avons découvert Wasia Project, un duo de frère et soeur. Ils ont dévoilé quelques-uns des titres de leur premier EP qui paraîtra très prochainement : une pop plaisante et entraînante qui se laisse volontiers écouter. A 21h15, le duo a laissé la place à l’ambiance funk des années 70-80 de Dabeull. Accompagné de ses dix musiciens et de ses formidables chanteuses, il a livré un show d’une redoutable efficacité. Enfin, c’est le très attendu rappeur américain Nas qui a clôturé la soirée. Il y a déjà trente ans, il sortait l’album “Illmatic”, devenu un classique du genre. Dès son arrivée sur scène à 23h00, Nas a donné le ton et a enchaîné les titres avec un décor soigné : présence d’un dj, effets de lumière et écran géant. Le son était si fort qu’il résonnait sur la Place Masséna. D’ailleurs, hors de l’enceinte, le public était nombreux pour écouter le rappeur, sans bénéficier du show visuel.

Mercredi, le Nice Jazz Fest se poursuit avec Stella Cole, Jordan Rakei, Alfredo Rodriguez au Théâtre de Verdure et Omah Lay, Kenny Garrett et Jungle sur la scène Masséna. 

 

A propos Laurence

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