Baptiste Giabiconi est de retour

On se demande, avec tous les musiciens talentueux de notre belle France, comment Baptiste Giabiconi a-t-il pu percer dans le domaine musical ?

Il aurait pu nous faire grâce de ses talents en restant dans le milieu de la mode, mais non. Il revient aujourd’hui avec la sortie de son nouveau clip, aux paroles profondes, je te aime, issu de son album Oxygen.

Alors revenons sur l’histoire.

L’album, produit à la va vite, n’a pas été financé comme on l’entend partout, par les fans de « l’artiste » via My Major Company. Non, l’album était déjà prêt, dans un tiroir que l’on aurait mieux faire de ne pas ouvrir.

263 000 euros. C’est l’argent récolté par Giabiconi. A quoi cet argent a-t-il servi ? Exclusivement à la communication (Peut être aurait il dû payer les services d’un parolier). Il n’en fallait vraiment pas moins pour faire passer ce truc appelé album comme un évènement musical. Alors comment celui-ci a-t-il été financé ? Par un producteur ? Non. Par un mécène ? Non. Par une marque de montre dont le but est de vendre ses horloges via de la publicité indirect ? Nous penchons sur cette dernière hypothèse, et nous l’affirmons même puisque l’artiste l’a avoué chez Ruquier il n’y a pas si longtemps. Emission où il est d’ailleurs apparu fort sympathique et où nous avons eu l’honneur de comprendre comment un type comme ça pouvait finir dans une émission d’apparence sans copinage à deux reprises !

Mais puisque nous en sommes là et que nous écrivons à son sujet, restons sur l’aspect artistique puisque c’est cela le but, l’art, si nous pouvons dire cela. Baptiste dont le nom est à oublier, c’est une mélodie banale. Soit. Mais les paroles, il faut être attentif, car c’est du grand art, et les comprendre relève d’une culture que nous n’avons pas forcement tous. Nos coups de cœur :

« Et si je saute de la tour Effeil, je le fais pour toi ». Nous nous retiendrons de lui dire qu’il le ferai pour tous les amoureux de la musique.

« En terrasse d’un café, je t’écris un poème, je le fais pour toi». Nous émettons à ce sujet, une objection, car nous n’avons pas encore la preuve que le mannequin chanteur sache vraiment écrire. Mais quoi qu’il en soit, l’image du pouet pouet poète la mousse aux coins des lèvres, c’est vendeur.

« Si je chasse des papillons sur le toit des maisons, je le fais pour toi. » C’est un flot d’interrogations qui nous submerge quant à la signification de cette phrase.

La palme revient à… Roulements de tambour : « Si je combats des loups, des sirènes, des dragons, je le fais pour toi ».

 Nous nous abstiendront de commenter cette prose tant elle nous émeut à un point incommensurable. Nous n’irons pas plus loin dans le décorticage des paroles, il en va de notre santé artistique. Voilà où mène le marketing. On en arrive à avoir ce genre de type, qui bien que sympathique, par sa belle plastique, n’a aucun talent et prend la place d’autres, qui ne jouissent pas d’un facies aussi bien fait ou ne peuvent se vanter d’être l’ancienne égérie d’un couturier. Et pour imager le tout, directement depuis le twitter de l’artiste (artiste?)lorsqu’il ne savait pas encore que rien ne s’efface sur internet.

ce que B.G peut regretter d'avoir posté sur twitter...
ce que B.G peut regretter d’avoir posté sur twitter…

Pour conclure, le nouveau clip de Baptiste dont on ne retient pas le nom, est disponible. Alors rien que pour rire de tant de poésie, et parce que le rire est bon pour la santé, celui-ci est disponible ici.

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