Ils ont tous un style qui les différencie. Pourtant il est facile pour nous qui découvrons le Québec au fil des pages de distinguer la littérature Québecquoise avec la Française.
C’est bien simple, nous avons d’abord un environnement tout nouveau où la neige est partout, elle recouvre toute la nature. Il y a énormément de termes pour définir ce ’manteau blanc’, que ça soit en Anglais ou en Français traduit. On découvre que dans un pays où la neige est présente une grande partie de l’année, il y a dix fois plus de mots pour la définir que chez nous. On peut lire aussi beaucoup de mot désignant le vent, ce blizard froid qui peut tuer une personne en quelques heures.. Nous ne connaissons pas de froid aussi extrême en France. Ces livres nous entraînent très loin, dans des endroits que nous n’avons pu voir que dans les films et qu’il nous tarde de découvrir !
Il y a aussi l’agréable surprise d’apprendre ou de redécouvrir le lexique typique du Québec comme »tabarnacle », »calisse » ou encore »caribou », ou alors des expressions nouvelles comme »autant pour autant » ou »le char » pour désigner la voiture. Cela fait sourire car nous avons beaucoup entendu ces mots dans les dessins animés (les Têtes à Claques !!) mais peut être jamais dans des livres.
Chaque ouvrage que nous découvrons est comme un nouveau voyage au pays de la neige, des grands lacs bleus, des froids extrêmes et des traditions. Tout cela raconté dans des histoires toujours plus entrainantes. La littérature Québecquoise est définitivement le meilleur moyen de découvrir ce pays (à distance) !