La 12ème édition du Festival Pantiero s’est achevée hier soir après trois soirées musicales intenses sous le ciel azuréen de la baie de Cannes.
Une scène haute en couleur
Pantiero 2013 restera sans doute dans les annales comme une des meilleures éditions du Festival. La scénographie spectaculaire des artistes présents sur scène à l’image du groupe The Hives et de Crystal Fighters appose la signature d’un festival aux milles couleurs et pleins de vies difficile à capter sur un capteur d’un appareil photographique mais qui reste graver dans la mémoire de l’homme. Inoubliable et magique, cette rencontre musicale entre la scène et les artistes ne serait que poussière sans le talent et la passion des techniciens sons et lumières du Palais des Festivals et des Congrès. L’amour de la scène se dévoile alors pleinement sous toutes ses coutures.
Une rencontre privilégiée avec les festivaliers
À l’instar des éditions précédentes, les festivaliers n’ont pas manqué de danser et de s’enlacer sur la pelouse verte du Palais et devant la mer bleu de la Méditerranée sur la musique indépendante des Français Kavinsky, Lescop, Frustration, Griefjoy, et des Anglais I.R.O.K.. Ghostpoet, Darkstar et Crystal Fighters sans oublier Duchess Says, Dirty Beaches, Amon Tobin et LE1F venus d’outre-Atlantique. Le festival bon enfant et la musique originale des artistes a rassemblé aisément l’ensemble des 4500 festivaliers présent lors de cette édition. Nul doute que ces deux ingrédients ont suffi à offrir un rapport privilégié avec le public s’il n’avait pas eu l’initiative impromptue de quelques artistes, à l’exemple des chanteurs de The Hives et de Griefjoy, de saluer la foule en liesse, voir même de jouer avec elle. Le festival atteint dès lors son paroxysme avant de s’achever sous l’acclamation du public.
Votre correspondant de presse à Cannes et à Toulouse, Christophe Carugati