Phoenix a enflammé le Nice Jazz Fest

La troisième soirée du Nice Jazz Fest était sans doute la plus attendue. D’ailleurs, elle a presque affiché complet. Tout le monde (ou presque) était là pour voir Phoenix. Depuis leur prestation lors de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques, Thomas Mars et ses acolytes ont gagné de nouveaux fans. Il a fallu tout de même patienter pour les applaudir. Ils sont arrivés sur scène avec près de trente minutes de retard mais le show qu’ils ont livré était à la hauteur de nos attentes. Retour sur cette très belle troisième soirée.

L’une des qualités du Nice Jazz Fest, c’est qu’il nous fait voyager tout en étant bien tranquillement assis. Au Théâtre de Verdure, le guadeloupeen Arnaud Dolmen a embarqué le public dans son univers avec son nouveau projet : Vitygroove, un collectif réunissant les meilleurs artistes de la nouvelle génération. Mention spéciale à Sophye Soliveau à la fois au chant et à la harpe.

On dirait bien que le public du Nice Jazz Fest a eu un gros coup de cœur pour Theo Crocker. Sa musique, mêlant avec talent funk, hip-hop et jazz, a envoûté le Théâtre de Verdure en deuxième partie.

La scène Masséna a également offert de beaux moments musicaux jeudi. Programmé en première partie, Julien Granel, à la chevelure mi-verte, mi-rose, a réveillé le public dès son entrée en scène. On nous avait dit qu’il avait une énergie communicative. Nous en avons eu la confirmation ! Pendant une heure, seul, au milieu de ses synthes, il n’a cessé de bouger et de danser, entraînant le public avec lui. Quelle performance ! On comprend maintenant pourquoi il était nommé aux dernières Victoires de la Musique catégorie révélation scène.

À 21h15, Julien Granel a laissé la place au chanteur britannique Sampha qui a livré une prestation impressionnante, en envoûtant la scène Massena de sa voix chaude et puissante. Il a interprété plusieurs titres de son nouvel album “Lahai”, où se mêlent le jazz, la soul, le rap ou encore la dance.

C’est à 23h30 que le groupe Phoenix est arrivé sur scène, ovationné par le public dès les premières notes du désormais culte “Litztomania”. Il y a quelques jours à peine, ils étaient au Japon. Thomas Mars a dit combien ils étaient heureux d’être au Nice Jazz Fest. Ils s’y étaient rendus, en tant que spectateurs, en 1989. Le Festival se déroulait alors à Cimiez et ils étaient adolescents ! Ils ne se doutaient sans doute pas qu’ils seraient écoutés par des millions de gens des années plus tard. Hier soir, au Nice Jazz Fest, ils ont livré un show intense aussi bien musicalement que visuellement, enchaînant les morceaux extraits de leurs différents albums. A la fin, Thomas Mars à même osé se jeter dans la fosse, remerciant le public, aux anges.

Dernière soirée vendredi avec entre autres Rejjie Snow, Meute, Léon Phal, Yame.

A propos Laurence

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