Rencontre avec David Brécourt, directeur artistique des Théâtrales d’Eze

Dans quelques jours aura lieu la deuxième édition des Théâtrales d’Eze. Du 2 au 6 août, dans le magnifique cadre de l’Oppidum du col d’Eze, le public va rire, réfléchir et s’émouvoir devant des pièces de théâtres et des seul(e)s-en-scène que le directeur artistique du festival, le comédien et metteur en scène David Brécourt, a soigneusement choisis pour cette nouvelle édition qui s’enrichit d’une cinquième soirée. Il sera lui-même sur scène le 5 août avec “En ce temps-là l’amour”, une pièce de Gilles Ségal mise en scène par Christophe Gand. En 2021, elle avait obtenu la palme du meilleur spectacle au Festival Off d’Avignon. Une pièce forte, émouvante et nécessaire qui parle de transmission, de l’amour d’un père pour son fils et qui est aussi et surtout un devoir de mémoire. Lors de la conférence de presse du festival qui s’est tenue à la Chèvre d’Or, nous avons rencontré David Brécourt. Avec beaucoup d’enthousiasme, il nous a parlé de cette deuxième édition, qui s’annonce encore plus riche et plus belle que la précédente.

France Net Infos : Vous êtes le directeur artistique des Théâtrales d’Eze. Quel est le lien qui vous unit à cette commune des Alpes-Maritimes ?

David Brécourt : Il y a quarante ans on venait passer des vacances ici. J’y ai des souvenirs incroyables ! On n’avait pas d’argent et on faisait du stop. C’était un moment d’insouciance incroyable ! Ma fille aînée y habite toujours. J’y vais donc souvent. Il y a deux ans, j’ai eu l’idée de créer un festival de théâtre ici. La première édition a été un franc succès et j’ai l’impression que ça va être encore plus fort cette année. Je veux que ce festival soit éclectique et qu’il y en ait pour tout le monde. On a amélioré certaines choses. Comme on a vu que l’année dernière il pouvait faire frais vers 22h, on a décidé de mettre à disposition des châles sur chaque chaise.  La route de la grande corniche est coupée pendant la durée des spectacles. Il n’y a donc pas un bruit ! C’est magique !

France Net Infos : Vous avez choisi Véronique Jannot comme marraine de cette deuxième édition…

David Brécourt : C’était une évidence ! Après Francis Huster l’année dernière, j’ai proposé à l’équipe municipale qu’il y ait une marraine pour cette deuxième édition. Il faut qu’on puisse alterner. Véronique Jannot est une formidable comédienne qui a fait plein de choses. Elle joue beaucoup au théâtre en ce moment. Elle a un superbe sourire. On fond tous devant elle ! Elle sera présente le 2 août, le soir de l’ouverture.

France Net Infos : Cette deuxième édition s’est enrichie d’une cinquième soirée. Va-t-on rire autant que l’année dernière ?

David Brécourt : Les gens veulent rire. Comme je les comprends ! Mais il n’y a pas que ça : les gens ont aussi envie de réfléchir. Je l’ai senti l’année dernière. C’est une chance d’avoir un public comme ça ! Cette année, il y a quatre comédies sur cinq.

France Net Infos : La pièce que vous allez interpréter, “En ce temps-là l’amour” est riche en émotions. Elle fait quelque peu penser à “La vie est belle” de Roberto Benigni…

David Brécourt : Exactement ! On est sur la même thématique. C’est l’histoire d’une transmission. Un père et son fils de douze ans sont dans un train en partance pour Auschwitz. Ils savent qu’ils vont mourir et le père se dépêche d’inculquer à son fils toutes les philosophies de la vie : l’amour, la liberté, l’humour… C’est une pièce très touchante et très bien écrite. C’est un devoir de mémoire et en même temps un hymne à la vie. Je joue ce spectacle depuis quatre ans à Paris et un peu partout en France. J’avais vraiment envie de le jouer sur ma scène, à l’oppidum du col d’Eze. J’espère qu’il y aura beaucoup de monde ce soir-là !

France Net Infos : Tous les spectacles que le public verra à Eze ont été des succès à Paris ou ont été présentés à Avignon…

David Brécourt : Je trouve ça super ! J’ai envie qu’il en soit de même tous les ans. Mon rêve, ce serait de créer une pièce pour le Festival. Après avoir répété à Paris ou ailleurs en amont, on viendrait en résidence ici pendant huit jours pour faire les derniers filages avec la technique. Ce serait la première fois que la pièce serait jouée en public ! Avec mes copains Philippe Lellouche et Christian Vadim avec qui j’ai travaillé pendant quinze ans, on en a très envie et on en parle beaucoup. Ca peut être génial.

Pour plus de renseignements sur la deuxième édition des Théâtrales d’Eze et pour réserver : www.lestheatralesdeze.com

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