Randolph Carter – La ville sans nom

La ville sans nom est le premier tome du diptyque Randolph Carter, d’après H.P. Lovecraft, des éditions Soleil, paru en juin 2024. Une bande dessinée de Simon Treins et Jovan Ukropina, qui offre un récit horrifique plutôt bien mené et dans l’esprit lovecraftien.

Randolph-Carter-T1-Ville-sans-nom-SoleilJuillet 1916, sur le front de la Somme, à Bellov-en-Santerre, le paysage est apocalyptique. La bataille fait rage, tout est à feu et à sang. Dans la tranchée, Randolph Carter pense à sa demi-brigade qui avait reçu l’ordre d’effectuer un raid sur les tranchées allemandes, pour y chercher des renseignements. Les boches ne bougeaient plus depuis trois jours, ce qui semblait anormal. Ils devaient se replier sous un barrage d’artillerie après avoir inspecté le coin… Cependant, le coin était désert. Les seuls allemands qu’ils trouvaient étaient morts depuis longtemps. Tout cela ne lui disait rien qui vaille. Et il avait raison ! Bientôt une horde avançait vers eux sans aucune précaution. Cela ne pouvait pas être des soldats. Une terrible odeur se faisait ressentir, et rapidement une horde de goules et de créatures immondes déferla sur lui et sa demi-brigade… Une terrible bataille commença !

Randolph-Carter-T1-Ville-sans-nom-Soleil-extraitLe récit est horrifique, et débute assez bien, avec cette bataille sanguinaire, entre des soldats sur le front et des créatures immondes, assoiffées de sang. Survivant d’une attaque de goules, Randolph Carter va découvrir un monde étrange et cauchemardesque. Quelque chose de sombre et de dangereux semble se profiler. Autour de cette menace, le héros remarque qu’il y a peut-être un lien avec son pendentif, légué par son oncle… La bande dessinée révèle une enquête pleine de mystère, d’horreur et de monstre, entre fantastique et surnaturel, pouvoir et folie. Le récit est bien rythmé, plaisant et captivant à suivre, avec cette malédiction qui semble suivre Randolph Carter. L’espionnage trouve sa place, sur fond de guerre, offrant un mélange des genres plutôt réussi. Le dessin reste très plaisant, avec un trait travaillé, dynamique et fluide. Il offre quelques belles planches à découvrir, ainsi que de belles scènes d’action.

La ville sans nom est le premier tome du dytique Randolph Carter, des éditions Soleil. Un album qui présente un personnage fictif de H.P. Lovecratf, comme un double de lui-même, à travers une aventure pleine d’horreur et de danger, entre malédiction, fantastique et créatures monstrueuses.

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