Festival de Cannes J2 : “Ma vie ma gueule” de Sophie Fillières en ouverture de la Quinzaine des cinéastes

Chaque année, au Festival de Cannes, le film qui ouvre la Quinzaine des Cinéastes fait l’objet de toutes les attentions. De grands noms y ont présenté leurs films et de jeunes réalisateurs y ont débuté. L’ouverture de cette nouvelle édition était teintée d’une certaine émotion mercredi avec la présentation du  film posthume de la réalisatrice Sophie Fillières. Décédée peu après le tournage, elle avait confié à ses enfants Agathe et Adam Bonitzer le soin de finaliser le montage.

“Ma vie ma gueule” est un film à l’image de Sophie Fillières, mélancolique, fantaisiste et joyeux. Agnès Jaoui porte le film sur ses épaules. Elle est Barbie, une femme de 55 ans, séparée, mère de deux enfants. Déprimée, elle traverse une période difficile et a bien envie de retrouver le goût de vivre. Elle s’y emploie, va à la salle de sport, fait des rencontres inattendues et farfelues. Il lui arrive aussi de parler seule et d’écrire des poèmes. Le film est découpé en trois parties : “hip”, “hop” et “youkko”, reflétant l’état d’esprit et l’humeur de Barbie. Dans la deuxième, elle est dans un hôpital psychiatrique puis elle remonte la pente et la dernière partie est celle du départ vers l’Irlande avec une dernière scène tout aussi inattendue que touchante. Un film en forme d’adieu qui a conquis les premiers spectateurs de la Quinzaine des cinéastes.

La journée s’est achevée avec la projection de “Faye”, le documentaire consacré à Faye Dunaway. L’actrice était là dans la salle Agnès Varda où elle a été ovationnée. Le film revient sur les temps forts de sa carrière mais aussi sur ses fragilités. Elle était réputée pour être dure et sévère sur les plateaux de tournage. Elle explique, sans fard, qu’elle souffre depuis des années de bipolarité et qu’il lui a fallu s’adapter et prendre des traitements. Dans le film, elle se révèle aussi touchante quand elle parle de son immense amour pour don fils Liam. Il l’accompagnait à Cannes mercredi soir, comme il l’a toujours fait quand sa mère est venue au Festival de Cannes.

crédit photos : Shochiku Co., Ltd. – Rhapsodie en août d’Akira Kurosawa (1991) / création graphique. Hartland Villa

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