De nos jours, l’accès à Internet est devenu indispensable pour la moitié de la population mondiale, qui dispose d’un forfaits Internet accès à un réseau mobile 3G ou supérieur. Des progrès fulgurants ont été réalisés en termes de couverture réseau, qui se développe très diligemment, puisque celle-ci était 5 fois inférieure il y a environ 5 ans. Pour avoir recours à un accès de cette nature, le service est offert pour une certaine somme.
Des différences marquées de tarifs
Des disparités de prix des plus considérables existent dans les forfaits Internet entre les pays du monde. Un rapport publié par l’Union internationale des télécommunications a répertorié en quoi consiste le tarif mensuel pour 500 Mo de data dans la majorité des pays du monde (voir la page 95 du document).
Les tarifs les plus avantageux émanent en général des pays développés. Il existe néanmoins des exceptions. Par exemple, l’Autriche se distingue avec un forfait Internet d’environ 5 $ par mois (pour 500 Mo), alors que les Américains ont déboursé quant à eux ces dernières années jusqu’à 80 dollars. La faible concurrence du marché de la téléphonie mobile était notamment responsable des prix plus élevés de la data aux États-Unis, avec uniquement deux opérateurs se partageant le marché, Verizon et AT&T.
Les tarifs d’abonnement à la baisse
Il est survenu toutefois une baisse significative des tarifs d’abonnement de base, qui sont passés d’environ 80 $ USD par mois en 2008 à quelque 25-30 $ en 2015. Cependant, le même service de base est vendu à plus de 300 dollars par mois dans certains pays, entre autres, en Ouganda, en République centrafricaine et au Tchad. Les forfaits Internet s’avèrent inabordables dans de petits pays insulaires et d’autres pays en développement.
Cisco a évalué que le trafic IP devait dépasser le zettabyte (ZB) et atteindre près de 2,3 ZB par année d’ici à l’an 2020. Avec de telles vitesses vertigineuses de développement, il est attendu que les tarifs d’abonnement mobile devraient être moins chers, en plus d’offrir une plus grande marge de données.
Au Québec, informez-vous comment souscrire à un forfait internet haute vitesse sans engagement minimum.
La tendance du trafic IP
Il est attendu que d’ici 2020 le trafic des smartphones dépassera le trafic informatique, alors que le trafic généré par des périphériques sans fil et mobiles (par exemple les objets connectés) occupera les deux tiers de l’ensemble du trafic IP. D’ailleurs, le trafic vidéo IP devrait passer à 82 % d’ici 2020 (comparativement à 70 % en 2015).
Le Québec aux prises avec des problématiques rurales
Partout dans le monde, les régions rurales et éloignées des grands centres ne développement pas aussi rapidement la téléphonie cellulaire, de même que l’accès à Internet haute vitesse. Le Québec ne fait pas exception à cette problématique.
Quelque 800 000 ménages québécois disposent encore à ce jour d’une connexion à Internet jugée très médiocre. Le sous-développement numérique qualifié de « chronique et persistant » nuit grandement au développement économique de plusieurs régions de la province. Même si des ménages et des commerces établis en zones rurales souhaitent s’abonner à un forfait Internet à la fine pointe de la modernité, parfois les infrastructures existantes ne peuvent répondre à ces demandes.
Alors que jadis, les pays appuyaient leur développement sur la construction de chemins de fer et de réseaux routiers, les autorités locales (tels que les maires des Appalaches) considèrent que l’économie devrait passer désormais par la voie numérique, qu’ils entrevoient en tant que « voie de l’avenir ». Vu son importance, celle-ci devrait être financée sur des bases semblables au réseau routier.
Bonjour,
L’économie numérique est l’économie du 21ème siècle, les tendances le confirment, les pays émergents ont bien compris que les paliers de développement sont à franchir via ce canal IT. Les prix mêmes des forfaits Internet confirment cette courbe de croissance.